Comptabilité et gestion financière

Comptabilité

Bilan et compte de résultats

Le schéma d'organisation de la Société ORSIAM déteint sur la système comptable utilisé; ainsi, chaque département établit trimestriellement son propre compte d'exploitation. Bien sûr, ORSIAM fournit chaque trimestre un bilan et un compte de résultats relatifs à l'entreprise toute entière. Le compte de résultats est structuré en : résultat d'exploitation, basé sur le résultat des trois départements; résultat financier, calculé à partir des comptes : revenus de placements, obligations et actions (E.3.D), réalisation de plus-values sur actions (E.3.D), amortissements sur participations et placements (E.3.D) et charges financières (E.3.D); résultat exceptionnel, composé des pertes et profits exceptionnels comptabilisés en "E.3.D", et des provisions pour débiteurs douteux (E.3.C) qui sont considérées comme des charges exceptionnelles.

Répartition du bénéfice

Le bilan du quatrième trimestre est un bilan provisoire avant répartition du bénéfice. Le taux d'imposition sur le bénéfice est de 50 %. Les gestionnaires peuvent distribuer une partie du bénéfice sous forme de dividendes aux actionnaires. La somme totale des dividendes est fixée librement par les gestionnaires; elle doit être précisée au début du trimestre qui suit l'exercice clôturé. Le bénéfice restant constitue les réserves libres. La répartition du bénéfice après impôts (entre dividendes et bénéfice réservé est enregistrée au bilan du premier trimestre de l'année comptable suivante. Les dividendes à payer sont enregistrés au poste du bilan : "IX.F. Autres dettes". La dette fiscale est comptabilisée en "IX.E. Dettes fiscales, salariales et sociales". Les dividendes et les impôts sont payés au cours du second trimestre.

Moyens de financement

Un emprunt obligataire portant sur 20 ans a déjà été lancé. Le taux d'intérêt trimestriel qui s'y rapporte est de 2,75 %. Il est possible d'augmenter le montant de cet emprunt - par tranche de 1000 UC - à condition que ce supplément atteigne au moins 10000 UC. Chaque augmentation de l'emprunt obligataire doit être demandée au moins un trimestre à l'avance. La demande doit être appuyée par un budget prévisionnel de trésorerie.

A court terme, l'entreprise peut obtenir un crédit de caisse. Ce crédit accordé par tranche de 1000 UC ne peut dépasser un montant maximum fixé après négociations entre banquiers et gestionnaires : actuellement, cette ligne de crédit est fixée à 100 000 UC. L'intérêt trimestriel est de 0,5 % sur la ligne de crédit, il est de 3 % pour le crédit effectivement utilisé. Cet emprunt doit être apuré au moins durant un des trimestres de l'année. Ce crédit de caisse n'est pas obtenu une fois pour toutes. Il doit être demandé chaque trimestre.

Le montant en caisse à la fin d'un trimestre doit au moins être égal à 5 % des dépenses courantes du trimestre. Nous considérons comme dépenses courantes toutes les charges à l'exception des dépenses d'investissements en machines, des placements en actions et obligations et du remboursement d'emprunts obligataires.

Pour atteindre ce minimum, dans le cas où le crédit de caisse est insuffisant, il est automatiquement fait appel à un crédit exceptionnel. Celui-ci est accordé pour un trimestre par tranche de 1000 UC. Il implique un taux d'intérêt trimestriel de 3 % auquel s'ajoute une pénalité égale à 10 % du montant requis.

Les intérêts d'emprunt associés à une période donnée sont payables dans le courant de la période suivante. Les différents taux d'intérêts sont soumis à certaines fluctuations de trimestre en trimestre (vous serez avertis de ces variations en temps opportun).

Placements

L'entreprise peut placer ses liquidités excédentaires de différentes manières. D'abord, elle peut prendre des participations dans des entreprises n'appartenant pas au même secteur d'activité qu'elle. Sur le marché, on note deux types d'actions intéressantes : "Grands Magasins" et "Garage". Leur valeur nominale est identique : 1000 UC. Jusqu'à présent, aucune de ces deux actions n'a offert de dividendes. En cas d'achat ou de vente, il faut spécifier le nombre d'actions. Une action achetée au trimestre T l'est au cours prévalant durant ce trimestre ; ce cours n'est pas connu au moment de la prise de décision. Le graphique suivant reprend l'évolution du cours des deux actions sur les dernières années (garage en rouge, grand magasin en bleu).

Un investissement spéculatif dans la branche d'activité "Grands Magasins" pourrait engendrer des plus-values considérables. En ce qui concerne le deuxième type d'actions, les actions émises par la firme "Garage", leur cours a tendance à grimper (voir annexe 5). On peut s'attendre à une confirmation de cette tendance dans l'avenir.

L'entreprise peut aussi acheter des obligations d'état par tranche de 1000 UC. Ces obligations viennent à échéance après 15 ans et elles rapportent trimestriellement 2,5 %. Elles sont peu liquides et ne peuvent être vendues que très difficilement.

La firme peut aussi placer ses liquidités à court terme, en compte à terme (le terme est le trimestre). Ces placements, qui se font par tranches de 1000 UC, engendrent un revenu trimestriel de 1,25 %.

Les actions "Grands magasins" et "Garage" de même que les obligations d'état sont considérées comme des placements temporaires de liquidité et sont donc inscrites sous la rubrique "Valeurs disponibles".

Les actions sont comptabilisées sur base de leur valeur en bourse. La différence entre valeur en bourse et valeur d'achat, soit la plus-value ou la moins-value, n'est pas considérée comme un bénéfice mais comme une réserve, et ce jusqu'au moment de la vente. Elle est enregistrée à la rubrique : "Plus-values de réévaluation".

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